Moneta 198
Le numéraire carolingien
Corpus des monnaies
Quatrième édition augmentée.
Georges Depeyrot
Pépin le Bref, une fois son pouvoir consolidé, entreprit de recréer un système monétaire stable. Il imposa un type monétaire et un poids uniques à tous les ateliers. Les anciens deniers variés émis par et pour les Mérovingiens furent refondus et remplacés par des monnaies plus lourdes.
Par la suite, les réformes monétaires se succédèrent: instauration de nouveaux types et détermination de nouveaux poids pour les frappes. Ces réformes furent poursuivies par Charlemagne et par ses héritiers, sans jamais reprendre de vastes frappes de monnaies d'or.
Vers le milieu du neuvième siècle, les besoins liés aux guerres contre les Vikings, nécessitèrent une très forte augmentation de la production monétaire. Le nombre d'ateliers augmenta ainsi que leur production.
Dès le dixième siècle, certains féodaux s'approprièrent le droit de frappe, entamant le privilège régalien. Ces frappes de plus en plus fréquentes, conjuguées à une baisse générale de la production monétaire marquèrent le terme des émissions monétaires carolingiennes.
La première édition du Numéraire carolingien, en 1995, a été suivie par une seconde en 1998, puis d'une troisième en 2008. Cet ouvrage est devenu en plus de 20 ans, la référence. Celle-ci a encore été augmentée. En 20 ans, au fil des éditions, des types et des ateliers ont disparu, d'autres ont été ajoutés, preuve du dynamisme récent et actuel de la recherche en numismatique carolingienne.
Dans ce volume, sont inventoriées les nombreuses émissions monétaires (plus de 1.200 types) effectuées par les ateliers royaux tout en mentionnant les productions féodales du dixième siècle (au total près de 280 ateliers).
Une introduction analyse la métrologie, la diffusion, les rythmes des frappes et de thésaurisation, ainsi que la typologie et son évolution.
MONETA 198, 706 pages 160 euros ISBN 978-94-91384-66-0
Georges Depeyrot
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